L’ozonothérapie est une approche innovante qui utilise un mélange d’oxygène (95 %) et d’ozone (5 %) pour stimuler les fonctions biologiques de l’organisme. En induisant un stress oxydatif transitoire, elle active les défenses antioxydantes intracellulaires, favorisant ainsi la régénération cellulaire et le renforcement du système immunitaire.

Bienfaits de l’ozonothérapie

• Énergie et vitalité accrues : amélioration de la microcirculation et de l’oxygénation des tissus.

• Effets anti-inflammatoires et antioxydants : réduction des inflammations et du stress oxydatif.

• Action antimicrobienne : propriétés antibactériennes, antifongiques et antivirales.

• Soulagement de la douleur : diminution des douleurs chroniques et aiguës.

• Soutien à la récupération sportive : augmentation de la production d’ATP, favorisant la récupération musculaire.

Applications thérapeutiques

L’ozonothérapie est utilisée dans divers domaines médicaux, notamment:

• Médecine anti-âge et préventive.

• Traitement des maladies infectieuses (par exemple, la maladie de Lyme).

• Gestion de la fatigue chronique, y compris le syndrome post-COVID et la fibromyalgie.

• Prise en charge des maladies inflammatoires et auto-immunes (comme la sclérose en plaques et la thyroïdite).

• Amélioration des troubles circulatoires et microcirculatoires.

• Soulagement des douleurs rhumatologiques et ostéoarticulaires.

• Traitement des douleurs dorsales et des hernies discales.

• Gestion des infections vaginales récidivantes (mycoses, vulvovaginites).

Modalités d’administration

Les méthodes d’administration de l’ozonothérapie sont variées et adaptées aux besoins spécifiques de chaque patient. Elles peuvent inclure des injections intraveineuses, intramusculaires, sous-cutanées ou des applications locales.

Contre-indications

L’ozonothérapie est contre-indiquée en cas d’allergie au citrate ou à d’autres anticoagulants, de maladie de Basedow-Graves, ainsi que pendant la grossesse et l’allaitement. Pour les patients sous traitement anticoagulant (par exemple, la coumarine), un suivi de l’INR est recommandé en cas de traitement prolongé.

Retrouvez d’autres infos complémentaires sur le site de la sagos.info (Schweizerische Ärzte-Gesellschaft für Ozontherapie)

Depuis le 1er août 2017, certaines prestations de médecine complémentaire sont définitivement prises en charge par l’assurance de base de la caisse-maladie si un médecin les dispense. Dans ce contexte, le Dr Simon Feldhaus a rédigé un article sur les traitements de médecine complémentaire en cas de sclérose en plaques.

Vous pouvez consulter cette article directement sur le site de la Société Suisse de la sclérose en plaques.